Eau vive, source d’amour Sérénade |
Jacques Mauduit (1557-1627) Constantijn Huygens (1596-1687) |
Pavanne en forme de complainte Sombres foretz |
Nicolas Vallet (1580 ?-après1633) Thomas Gombert (1600-1672) |
Volte de la complainte Je suis pris Passacaille Gaillarde Iris, vostre retour |
Nicolas Vallet anonyme Luigi Rossi (c.1598-1653) Nicolas Vallet Champion de Chambonnières (1602-1672) |
Enfin la beauté | Estienne Moulinié (1599-1676) |
Prélude O que c’est chose belle |
Nicolas Vallet Nicolas Vallet |
Amaryllis mijn schone | musique de Giulio Caccini (c. 1550-1618) |
Belle qui m’avez blessé | Pierre Guédron (c.1565-1621) |
Fantaisie et Gigue Que ferons-nous |
Denis Gaulthier (le Jeune) (1603-1672) Constantijn Huygens |
N’espérez plus mes yeux Qui veut chasser une migraine |
Antoine Boësset (1685-1646) Gabriel Bataille (c.1575-1630) |
Les airs de cours au 17ième siècle en France servent d’exemple pour les pays d’alentour, notamment aux Pays-Bas, qui vivent aussi un époque d’or sur le plan des arts (et du commerce). Constantijn Huygens (1596-1687) était connu dans les salons Parisiens où il aimait écouter la musique française. C’était un humaniste versé aussi bien dans la poésie, la littérature, la musique, que dans les affaires d’état qu’il a servi pendant plus que cinquante ans en qualité de secrétaire d’état pour la maison d’Orange. Parlant sept langues en plus du néerlandais, il a beaucoup voyagé et connu les grands savants et artistes de son époque comme l’atteste sa correspondance avec des musiciens comme Antoine Boësset, Thomas Gobert, Champion de Chambonnières, Jacques Gauthier, et Luigi Rossi (dont l’unique exemplaire de la pasacaille se trouve dans la Bibliothèque Nationale, sans doute composé lors de sa visite en France dans les années 1645-47).
Nicolas Vallet, né en France, était luthiste à Amsterdam et il a édité plusieurs recueils de tablature de luth seul (Le Secret des Muses (1615 et 1616) et avec chant (Les Psaumes de David (1615).